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Mercredi 19 Février 2020

Hier, je me suis fait extraire deux dents de sagesse. Au moins vingt ans que je résistais aux avis des dentistes. Arracher pour arracher, je n’en voyais pas d’intérêt. Et puis, radio à l’appui, on me parle d’inflammations sous les dents du fait qu’elles n’ont pas eu la place de sortir complètement.
 

Je pense immédiatement à ma fragilité au niveau des sinus, les intolérances alimentaires, au foie qui fatigue et aux coups de fatigue après-repas. Et si c’était lié ?

Donc, OK ! Je passe à l’action, je prends rendez-vous et me voilà hier, assise sur un fauteuil dans une salle, assez vide, contrairement à tout le matériel présent chez un dentiste.
Déjà ce vide a quelque chose d’effrayant pour moi. Il me rappelle quelque chose de désagréable et de gênant… Pourtant l'atmosphère est plutôt détendue...

On m'installe et on me donne un moment pour me détendre, lumière éteinte, fenêtre avec vue sur le ciel bleu, un cèdre dansant dans le vent.
Beaucoup d’humanité.


Chez moi, beaucoup de craintes.

Je savais que ça ne devait pas me faire mal. Mais ça se situait ailleurs. La peur montait crescendo. Anesthésies. Pause pour laisser agir et me donner du temps. Pas de précipitation. Puis extractions et points de suture. Propre. Rapide. Efficace.

C’est au moment où tout est fini que l’émotion monte et déborde. Les larmes roulent sur mes joues.

Pas de tristesse. Pas de douleur. Juste une énorme boule d'émotions qui monte et que je ressens sur mon visage, dans le haut de ma poitrine, dans mes mains et dans mes jambes. Le choc. Malgré et heureusement avec toute la douceur de l'équipe médicale. Je me sens comme si j’étais passé à côté d’un grand danger.

Est-ce une réaction de mon corps ? La conscience de son unité qui a été altérée, sa douleur, son stress, sa peur... Je l'enveloppe de tout l'amour que je peux trouver dans ma conscience.

On dit que tout ce qui nous fait souffrir est une revivance de la séparation originelle avec Dieu. Quand on y regarde de plus prêt, nous détestons l’idée de perdre, de nous séparer, d'être arraché à…  n'est-ce pas ?! Peut-être parce que nous nous sommes séparés de Dieu, de notre Source, du UN dans lequel nous ne connaissions que plénitude, amour infini, extase perpétuelle…
Et peut-être la honte et la culpabilité originelle ne viennent-ils pas du fait que nous aurions été chassé du paradis, mais plutôt que nous nous sommes exclus nous-même pour expérimenter l'un-divi-dualité (un divisé = dualité).

Avec le temps, l'oubli, la confusion, et la stupidité de ce choix qui nous fait encore souffrir, nous avons rendu les autres et Dieu responsables de notre malheur. Mais si on y pense, n'est-ce pas une des choses les plus difficiles, que de reconnaître quand nous faisons une erreur ?! Ha notre égo est fort pour nous tirailler et brouiller les pistes ! ;-)
C'est une des premières choses que j'ai apprise : 
le mental ment monumentalement bien ?!

Mais par ailleurs, j’ai ressenti tellement d’amour inconditionnel dans mes soins que je fais. Pour chaque personne, il vient des Guides d'amour qui viennent faire les soins avec moi, soigner la douleur émotionnelle et transmettre les informations dont la personne a besoin pour s'aimer davantage, se retrouver, se  De l’amour sans borne, sans condition, un amour dont nous sommes tellement éloignés la plupart du temps. Et tout cet amour est donné à des êtres somme toute très ordinaires, des êtres qui se font des tonnes de reproches pour tout un tas d’erreur qu’ils pensent avoir commises !

 

Pourquoi y aurait-il autant d’amour disponible pour tous si nous étions véritablement coupables de quoique ce soit ! Il y a autant d’amour disponible, parce que justement, nous ne sommes pas coupables.

Nous nous jugeons nous-même, nous nous condamnons nous-même… nous nous con-damnons nous-même ! Et c’est notre plus grande erreur. C'est justement ce qui nous sépare de l'unité, de la paix, de l'amour.

Alors, laissez le jugement de côté et soyez compréhensif et sympa avec vous-même et les autres.
Vous n'êtes pas obligé de supporter tout le monde, mais nous n'êtes pas obligé de les dénigrer. N'oubliez pas, votre façon de voir les autres, c'est votre façon de vous voir...

Pour en revenir à ma peur d'hier, consciemment, dans cette vie-ci, je ne trouve pas de parallèle. La médecine m’a déjà aidée ou sauvée et ma petite Fleur ne serait probablement pas là si je lui avais donné naissance à une autre époque ou dans certaines régions du monde. Donc gratitude. Par contre, je comprends que mon corps puisse avoir peur, de part les programmes de mon cerveau reptilien.

 

Comme mon objectif est de tout pardonner, tout ce qui a pu me faire du mal, m’effrayer, me mettre en colère, me rendre triste, et tout ce que j'ai pu faire souffrir aussi, je vais quand même creuser la question de cette grande peur.

La première chose à laquelle j’ai pensé en reprenant mes esprits, c’est à l’histoire de maman.

Elle avait 25 ans quand au lieu de faire soigner ses dents, son 1er mari avait décidé que ça coûterait moins cher de lui faire arracher les dents de la mâchoire supérieure. Ma mère qui à l’époque n’avait pas beaucoup de tempérament et personne autour d’elle pour mieux la conseiller, s’était laissée faire. A 25 ans, elle s’était retrouvé à porter un dentier !

Cela avait été une grande souffrance. Physique déjà. J’imagine la souffrance à l’époque où on traitait les gens comme du bétail. Et puis psychologique. Quand elle abordait le sujet 30 ou 40 ans plus tard, on sentait encore chez elle la honte et la culpabilité, la colère rentrée, contre lui et contre elle, et puis la tristesse et l’impuissance.

 

J’ai toujours eu l’impression que ma mère avait vécue au moyen âge dans sa vie. Je me suis toujours demandée pourquoi sa vie avait été si cauchemardesque.

 

Pendant toutes ses années, j’ai cherché à libérer ce qui me faisait souffrir pour que les racines apaisées puissent ensuite apporter de la paix, de la joie, de la douceur et de l’amour.

Depuis quelques temps, je remonte naturellement vers les blessures de mes parents et de mes ancêtres. Avant je n’avais pas conscience de l’importance de ce passé familiale et ancestral.

Maintenant je vois comme tout est lié. Et si j'ai pu me soulager et m'apaiser, je peux maintenant les soulager et les apaiser. Car même si nous semblons séparés, nous sommes tous concernés par la souffrance et la paix des autres. Cela ne nous donne pas le droit d'intervenir dans leur vie. Mais en nous, tout doit être pardonné. Et au final, nous devrons être en capacité de mettre de l'amour sur tout, toute situation, toute chose, toute personne, sur ce qui semble avoir été fait et sur ce qui semble avoir été vécu.


Nous devons pardonner que nous avons pensons avoir été monstrueux, dans cette vie-ci et certainement à d'autres moments plus anciens et inconscients..

De toute façon, il me semble que si l’on ne vit pas le pire, si on ne se rend pas compte de ce que cela représente, comment choisir à nouveau la Lumière et l’Amour.

 

Si nous avons besoin d’expérimenter de souffrir ou de faire souffrir, nous trouverons toujours quelqu’un pour co-créer cela avec nous, bourreau ou victime. Et si nous décidons d’expérimenter l’Amour et la joie, nous trouverons toujours quelqu’un pour co-créer cela avec nous, amis, anges, maîtres ascensionnés, Saint Esprit… Nous ne sommes pas seul lorsque nous décidons d'avancer vers notre véritable Lumière.

 

Alors choisissez ce qui est bon pour vous ! Et aimez-vous chaque jour davantage !

Je vous embrasse bien fort !

Belles pensées et belle journée à tous !

:-) <3 <3 <3

Mise à jour le 20/02/2020
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